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Du plan Schlieffen au plan Moltke : mythes et réalités des plans de guerre allemands et de la responsabilité du Reich dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 252, Heft 4, S. 27-46
L'idée d'un plan Schlieffen comme d'une panacée ou d'une recette assurée de la victoire n'est qu'un mythe. Cependant, contrairement à la controverse suscitée par la thèse de Terence Zuber, il ne faut pas en déduire pour autant qu'il n'y a jamais eu de plan de guerre conçu par Schlieffen et plus tard actualisé par Moltke qui prévoyait faire d'une guerre presque inévitablement sur deux fronts une guerre pour ainsi dire sur deux fronts successifs, d'abord à l'ouest, puis à l'est. À l'aube du centenaire de la Première Guerre mondiale, il nous paraît opportun de faire le point sur les mythes et les réalités des plans de guerre allemands et sur la responsabilité du Reich dans le déclenchement du conflit.
Le mythe de la bataille de la Marne ou de l'échec du « plan Schlieffen » en septembre 1914 dans l'historiographie allemande
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 252, Heft 4, S. 7-26
Le mythe de la bataille de la Marne, qui laissait croire que si l'Allemagne n'avait pas perdu cette bataille elle aurait remporté la guerre, s'est forgé avant la fin de la Première Guerre mondiale. Il s'amalgamait parfaitement à la légende du « coup de poignard dans le dos » qui avait vu le jour dès la fin du conflit. Il s'agissait d'un déni de la défaite qui prétendait que seule la défaillance de quelques hommes avait privé le Reich de la victoire en 1914, avant que la trahison de l'arrière ne l'oblige à déposer les armes en 1918, laissant l'Allemagne démunie face à la volonté de revanche des vainqueurs. À l'aube du centenaire de la bataille de la Marne, une étude sur les principales opérations ayant conduit à celle-ci s'impose afin de mieux en cerner les mythes et les réalités dans l'historiographie allemande.
Erwin Rommel : le héros de la propagande
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 234, Heft 2, S. 25-37
Erwin Rommel : le héros de la propagande Erwin Rommel est sans aucun doute le plus célèbre et plus respecté des généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Sa réputation d'officier de la Wehrmacht exemplaire est bien établie de nos jours. L'image que l'on retient généralement de lui est celle d'un homme intègre, d'un soldat-technicien qui inspire le respect aussi bien pour sa formidable maîtrise de l'art de la guerre que pour avoir gardé ses distances par rapport au régime nazi. En réalité, Rommel a été un partisan convaincu du Führer qui lui est resté fidèle jusqu'à la fin. Sa gloire est redevable en partie au maître de la propagande Joseph Goebbels qui en a fait un « dieu de la guerre » issu du peuple comme Hitler. Étonnamment, ses ennemis du désert, les Britanniques, ont contribué tout autant à la fabrication de cette image hagiographique en lui attribuant des qualités presque surnaturelles aussi bien pendant la guerre qu'après celle-ci.
Le feld-maréchal Erich von Manstein ou le virtuose de la stratégie au service du diable. Un allié ou une victime de l'entreprise hitlérienne d'agression et de destruction en Europe ?
In: Bulletin d'histoire politique, Band 16, Heft 1, S. 197
ISSN: 1929-7653
La remilitarisation de la Rhénanie en 1936 : une réévaluation du rôle des généraux Allemands (1933-1936)
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 224, Heft 4, S. 35-46
La remilitarisation de la Rhénanie en 1936 : une réévaluation du rôle des généraux Allemands (1933-1936) Soixante ans après l'entrée des troupes allemandes dans la Rhénanie démilitarisée le 7 mars 1936, des zones d'ombre subsistent toujours quant à la compréhension de cet événement historique important dans la marche à la guerre du III e Reich . Contrairement à deux légendes tenaces, non seulement l'opération ordonnée par Hitler ne s'est pas effectuée contre la volonté de ses chefs militaires qui, en fait, la réclamaient depuis la fin de 1933, mais la Wehrmacht n'a jamais eu pour instruction d'évacuer la Rhénanie réoccupée advenant une réaction musclée de la France. Il apparaît donc opportun de jeter une lumière nouvelle sur la remilitarisation de la Rhénanie à partir d'une réévaluation des rapports entre Hitler et les dirigeants de l'armée. Pour bien comprendre l'attitude des militaires lors de cette opération, il est important de cerner le rôle qu'ils ont joué dans la politique du réarmement et de la sécurité nationale du Reich après la prise de pouvoir de Hitler.
Le Feld-maréchal Erich Von Manstein : étude critique du stratège de Hitler
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 221, Heft 1, S. 71-82
Le Feld-maréchal Erich Von Manstein : étude critique du stratège de Hitler Cette étude sur le feld-maréchal Erich von Manstein ne se limite pas seulement au plus grand génie opérationnel, voire au plus grand stratège de la Seconde Guerre mondiale. Elle fait aussi ressortir que cet officier est l'un des meilleurs représentants de la caste militaire germano-prussienne et nous aide à comprendre les rouages de l'alliance étroite entre la Wehrmacht et le régime national-socialiste, collaboration qui a permis à Hitler de dominer l'Allemagne, puis l'Europe. Après la guerre, on voudra présenter Manstein, qui avait refusé de comploter contre son Führer, comme une caution morale pour ces millions d'Allemands qui n'avaient « fait que leur devoir ». Sans doute d'origine juive comme 150 000 soldats de la Wehrmacht, ce stratège de Hitler, partisan de la guerre d'agression afin d'assurer à l'Allemagne sa domination sur l'ensemble du continent européen, représente dans toutes ses contradictions un repère privilégié pour comprendre en profondeur le pilier militaire du III e Reich .
Révisionnisme allemand et puissances occidentales entre 1919 et 1939: Le révisionnisme agressif de Brüning sur fond de crise
In: Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande, Band 38, Heft 2, S. 223-246
ISSN: 0151-1947, 0035-0974
La guerre des généraux de la Wehrmacht : Hitler au service des ambitions de ses élites militaires ?
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 220, Heft 4, S. 85-96
La guerre des généraux de la Wehrmacht : Hitler au service des ambitions de ses élites militaires ? L'image de la Wehrmacht qui a longtemps prévalu dans l'historiographie est celle d'une victime du régime nazi, seul fauteur de guerre et de ses crimes. Or, à la lumière de nombreux travaux parus pour la plupart depuis la fin de la guerre froide, il appert que les généraux ont amorcé les préparatifs d'une guerre d'agression devant assurer la domination du Reich en Europe dès le début des années 1920. Avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, avec lequel ils partageaient des objectifs communs, notamment la conquête d'un « espace vital » à l'Est et l'éradication du « judéo-bolchevisme », ils ont donc pu développer à leur guise leur armée pour la guerre de conquête qu'ils projetaient. Ainsi, ils ont joué un rôle décisif dans la préparation des guerres d'agression d'Hitler en fournissant à celui-ci des plans de campagne, prévenant ainsi ses désirs, ainsi que dans l'élaboration et l'exécution des ordres criminels du régime nazi.
L' Allemagne entre la défense d'une identité occidentale et d'une identité germano-européenne
In: Études internationales, Band 35, Heft 1, S. 125-148
ISSN: 1703-7891
Cet article met en lumière la problématique de l'identité de l'Allemagne et de sa politique de sécurité lors des crises au Kosovo, en Afghanistan et en Irak. Dans ces trois cas, les dirigeants de la rfa ont cherché à préserver une identité allemande et européenne. Au Kosovo et en Afghanistan, la défense de celle-ci allait de pair avec la préservation d'une identité occidentale mise de l'avant par les États-Unis. Dans la question irakienne par contre, ces deux identités ne semblaient pas compatibles aux yeux des responsables politiques de Berlin qui, en conséquence, se distancèrent de la politique de leurs homologues de Washington. Ici, comme dans les deux premier cas, l'identité de sécurité défendue par les dirigeants allemands reflétait l'opinion de la majorité de leurs concitoyens.
L'Allemagne entre la défense d'une identité occidentale et d'une identité germano-européenne
In: Études internationales: revue trimestrielle, Band 35, Heft 1, S. 125-148
ISSN: 0014-2123
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